Fall 2018 Events at the Paris Center

According to the Oxford English Dictionary, a borderline is “a division between two distinct or opposite things“:

Black/White. Good/Bad. Success/Failure. Truth/Fiction. Subject/Object. Body/Mind. Healthy/Unhealthy. Us/Them. Me/You. Believer/Sceptic. Native/Stranger. Inside/Outside. Public/Private. Living/Inanimate. Straight/Queer. Nature/Technology. Art/Science. Woman/Man.

But a quick google search muddies the water and sets the stakes of “borderline“ much higher. Be it the instability of the psyche; the porousness of boundaries; the blurriness of gender roles; the messiness of sexual proclivities; the contestability of the notion of race; the unpredictability of the climate; the precariousness of migrants; or, indeed, the disputable relevance of the Nation-State, the borderline unsettles. Every case begs the question: are we facing a simple line in the sand or a precipice? 

Our programming this semester is poised on the borderline. Through dance, music, conversation across disciplines, encounters, discoveries, analysis, critique, and, above all, open dialogue, we hope to confuse, rearrange, topple, illuminate, clarify, and, overall, shake things up. Our goal is to call our own judgments and limits into question.

Selon le Oxford English Dictionary, la borderline est « la ligne de démarcation entre deux choses distinctes ou  opposées » :

noir/blanc, bon/mauvais, succès/échec, vérité/fiction, sujet/objet, corps/esprit, sain/malade, nous/eux, moi/toi, croyant/sceptique, natif/étranger, intérieur/extérieur, vivant/inanimé, straight/queer, technologie/nature, art/science, homme/femme.

Mais, à bien y regarder, plutôt que de marquer une différence clivante, l’effet sous-jacent de cet état-limite est de mettre en lumière la contingence même de ces binarités. Que ce soit l’instabilité de la psyché, la porosité des frontières, le flou des rôles genrés, la complexité des inclinations sexuelles, le caractère contestable de la notion de race, l’imprévisibilité du climat, la précarité des migrants ou, bien entendu, la pertinence discutable de l‘État-nation, la borderline déstabilise. Chaque cas pose la question : sommes-nous face à un simple trait dans le sable ou au bord d’un précipice ? 

Notre programmation de ce semestre questionnera ainsi cette notion de borderline.  À travers la danse, la musique, la conversation interdisciplinaire, les rencontres, les découvertes, l’analyse, la critique et, surtout, un dialogue libre et ouvert à toutes et à tous, nous espérons explorer, dévoiler, clarifier, réorganiser, renverser et faire bouger les lignes. Notre objectif est d’interroger nos propres jugements et limites. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans ce cheminement

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