Incendie de Notre-Dame : une nouvelle étude relance la question de l’exposition au plomb

Des chercheurs de l’université Columbia suggèrent que les Parisiens résidant à moins d’un kilomètre de la cathédrale auraient été exposés à des niveaux très supérieurs aux données officielles. Cet article a été publié par Le Monde le 9 juillet 2020.

July 10, 2020

Plus d’un an après l’incendie de Notre-Dame, une nouvelle étude souffle sur les braises. Publié jeudi 9 juillet dans la revue GeoHealth, un article rédigé par des chercheurs de l’université Columbia (Etats-Unis) suggère que les Parisiens, en particulier ceux résidant à proximité de la cathédrale, pourraient avoir été exposés à des niveaux de plomb supérieurs à ce que l’on pensait. La toiture et la flèche de l’édifice, parties en fumée dans la nuit du 15 avril 2019, contenaient 460 tonnes de plomb, substance très toxique, même à faible dose, particulièrement pour les jeunes enfants et les femmes enceintes.